Notre jeunesse est notre trésor

Les jeunes et les étudiants ont été les victimes silencieuses de la
crise sanitaire : enseignement dégradé, perte de jobs étudiants
liés aux secteurs des services, refus du gouvernement d’instaurer
un RSA Jeune, viennent s’ajouter à une situation déjà critique
avant crise avec un coût de la vie qui ne cesse d’augmenter chaque
année. Les images de longues files de jeunes attendant une distribution
alimentaire ne peuvent nous laisser de marbre. Une
société qui ne soutient pas sa jeunesse ne croit plus à son avenir.
C’est la raison pour laquelle nous avons débloqué un fonds d’1
million d’€ orienté sur les aides aux logements, créé une plateforme
d’entraide, tout en soutenant les associations étudiantes,
les collectes alimentaires, et travaillons conjointement avec le
fonds de dotations de l’université et le CCAS. Ces actions volontaristes
se poursuivent encore aujourd’hui.

Garantir un droit à la mobilité des jeunes
Cette rentrée sera également marquée par la gratuité des transports
publics pour les jeunes de moins de 18 ans. C’est un changement
majeur qui vient en soutien aux familles, pour améliorer
leur pouvoir d’achat tout en habituant les jeunes à l’utilisation
des transports en communs et des mobilités douces (vélo,
marche…). Notre objectif est de les développer davantage avec
des extensions de tramway prévues au nord et à l’ouest, un plan
vélo, ou l’extension des lignes de BHNS, ou encore le transport
à la demande. Ce sont des mesures de justice sociale et d’équité
territoriale, bonnes pour le climat et la qualité de l’air.

Garantir un air sain
Le GIEC rend un rapport catastrophique sur l’évolution du climat,
la France vient d’être condamnée pour sa mauvaise qualité de
l’air et le territoire de l’Eurométropole n’y fait pas exception. Cela
impose de revoir nos modes de déplacements, d’accompagner
les habitant·es, les entreprises, l’ensemble des acteurs et actrices
du territoire. Nous le ferons avec la mise en place de la ZFE (Zone
à faible émissions) et les dispositifs d’aides ciblées. Nous devons
également repenser nos activités, notre urbanisme pour limiter
nos empreintes carbones. C’est l’enjeux de l’aménagement de
l’arc ouest de l’EMS ou nous voulons créer de nouvelles zones
d’activités agricoles nourricières, afin de préserver des zones
humides et la biodiversité. Nous devons apporter des réponses
durables aux nuisances rencontrées, en préservant notre environnement,
renforçant notre souveraineté alimentaire, notre
économie locale et la solidarité de notre territoire.

Les 43 élu·es du groupe Eurométropole Écologiste et Citoyenne, co-présidé par Carole Ziélinski et Gérard Schann.

Tags :
Tribune Euromag
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