La qualité de l’air, notre affaire à toutes et tous

Un rapport sénatorial estime à 100 milliards d’euros le coût de la pollution atmosphérique et ses effets induits.
Malgré les efforts réalisés pour améliorer la qualité de l’air (politique volontariste, progrès technique et technologique, etc.), les concentrations de plusieurs polluants de l’air dépassent régulièrement les seuils réglementaires en plusieurs points du territoire français, notamment dans les villes où se concentrent les activités humaines et où vit près de 70 % de la population française.
Chaque année, la pollution atmosphérique est à l’origine de 48 000 décès prématurés dans notre pays selon Santé Publique France, et probablement plus selon d’autres études. On ne peut plus regarder ailleurs.

Agir est une mesure de justice sociale et territoriale, d’autant plus que la pollution de l’air affecte davantage les personnes en situations de fragilité et de précarité. En outre, le trafic routier représente un tiers des émissions de CO2 en France. Ainsi, réduire le trafic répond à un triple objectif climatique, sanitaire et social.

Comment agir ?


En investissant sur les mobilités dès le prochain budget pour transformer les déclarations d’urgences climatiques en actions concrètes.
En redimensionnant le schéma directeur avec des investissements massifs pour permettre aux habitant.es de mieux se déplacer sur le territoire et de rendre l’Eurométropole plus accessible. Hiérarchiser et offrir rapidement des alternatives à la voiture : nouvelles lignes de trams, généralisation du transport à la demande, création du réseau express métropolitain, compléments et réajustements des lignes BHNS.
En augmentant la part de mobilités actives : renforcer les pistes cyclables en dehors de la ville centre, trouver des solutions de
transports pour les artisans et pour les personnes avec horaires décalées, renforcer les plans mobilités des entreprises pour plus de covoiturage et de transport à la demande.
En encourageant les mobilités innovantes pour les particuliers et professionnels (vélos électriques et cargos, utilitaires au GNV,
à l’hydrogène).
En renforçant le soutien et l’appui aux catégories les plus modestes : primes pour acquérir un vélo à assistance électrique, tarification
solidaire, gratuité des transports pour les plus modestes, etc.
Enfin, en interpellant l’État pour avoir une législation et des moyens offensifs pour des transports collectifs efficaces.

Ensemble réussissons ce défi, notre santé en dépend !

Les 43 élu·es du groupe Eurométropole Écologiste et Citoyenne, co-présidé par Carole Ziélinski et Gérard Schann.

Tags :
Tribune Euromag
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